mercredi 4 décembre 2024

Découverte des métiers : cuisinier

 Parcours des métiers : les élèves  rencontrent Benjamin, un ancien élève du collège.

Mme Tardivaud et Mme Fornecker dans le cadre du projet découverte des métiers ont invité Benjamin Royer qui prépare un BTS hôtellerie restauration en alternance à l’Hostellerie La Cheneaudière, un hôtel et spa 5 étoiles à Colroy la Roche. La séance a eu lieu vendredi 22 novembre au CDI.

 

Benjamin  a d’abord parlé de son parcours. Très tôt il a été passionné par la cuisine et la pâtisserie. Il était élève dans notre collège et à 14 ans, alors qu’il était en 4ème, il a demandé à faire un stage de sa propre initiative à M. Leininger du restaurant Le Jardin Secret à La Wantzenau durant les vacances scolaires. Benjamin précise que tout adolescent qui a 14 ans révolus peut demander à faire un stage. Il faut s’adresser à la Chambre de Commerce de Strasbourg qui délivre une convention. En classe de 3ème, Benjamin aurait aimé faire un stage dans un autre restaurant pour se conforter dans cette voie. Malheureusement, en raison du COVID tous les restaurants étaient fermés. Aussi, le jeune collégien dans l’incertitude, et qui par ailleurs, est décrit comme un brillant élève par ses professeurs, va suivre une seconde générale au Gymnase Jean Sturm. Et là il se rend compte que sa véritable voie est la cuisine. Aussi, l’année suivante il va entamer un Bac Pro Cuisine en alternance au CEFPPA  d’Illkirch (https://www.cefppa.eu/) et au restaurant étoilé « Le Jardin Secret » à La Wantzenau.

 

Benjamin explique que l’alternance est un excellent moyen d’apprendre le métier. On passe une semaine en entreprise et une semaine à l’école. Le métier s’apprend en le pratiquant. Mais on peut aussi préparer le Bac Pro avec une formation continue à l’école et dans ce cas l’élève fait un ou deux stages d’une durée de plusieurs semaines durant l’année avec un cahier des charges. Au début, l’apprenti se voit confier des tâches basiques. Il doit apprendre à se servir des outils. Benjamin remarque que c’est un métier qui demande de la rigueur, de la concentration et que parfois c’est difficile mentalement et physiquement.


Aujourd’hui, Benjamin prépare, toujours au CEFPPA d’Illkirch, un BTS en Management Hôtellerie et Restauration. Le but est de se parfaire dans la restauration et d’apprendre à manager une équipe et à gérer un hôtel restaurant. A l’Hostellerie La Cheneaudière, il commence à s’occuper, avec le chef, des deux restaurants, l’un gastronomique et l’autre bistronomique, en s’adonnant aux tâches requises par le BTS. Benjamin précise qu’un hôtel 5 étoiles, faisant partie du groupe Relais et Château, est un hôtel de luxe proposant un environnement de charme notamment, tant dans l’aménagement des locaux que dans les alentours. Le jeune professionnel passe la moitié de son temps de travail en cuisine où il participe à l’élaboration de recettes avec le chef et l’autre partie au bureau où il s’occupe de planifier les commandes de marchandises et de leur bonne réception, de calculer les différents prix de revient des différents repas, le coût de la main d’œuvre, …

En hôtellerie restauration, il faut distinguer trois branches :

·        La restauration traditionnelle ou de collectivité (restauration scolaire ou d’entreprise). Benjamin précise que la restauration de collectivité n’est pas une restauration de mauvaise qualité. Il faut parfois produire pour 400 personnes, les techniques sont alors différentes, mais la qualité n’est pas forcément mise de côté, bien au contraire, comme c’est le cas au restaurant du Parlement Européen. Dans cette branche, une rigueur est imposée en matière d’hygiène, qui doit être irréprochable, au vu du nombre de convives qui s’y restaure.

·        Le service en salle. Il existe des métiers annexes comme barman ou sommelier. Dans ces métiers, il y a aussi la possibilité de devenir hôtesse de l’air ou steward avec une formation complémentaire.

·        L’hôtellerie comprend les métiers de réceptionniste, de gouvernante mais concerne aussi des lieux comme les campings, les bateaux de croisières, …

Le jeune homme rend les élèves attentifs aux horaires. Le contrat est de 39/heures par semaine dont 4 heures supplémentaires  qui sont payées. Il ne faut pas oublier non plus la coupure, la pause de l’après-midi.  Quand on est en apprentissage on peut demander à assurer uniquement le service du midi ou du soir et donc à travailler en continu.

Il ajoute également que ces métiers permettent d’apprendre et de découvrir des nouveautés tous les jours, mais aussi de voyager dans le monde entier. La maîtrise des langues étrangères, notamment de l’anglais est alors primordiale.

 


Les élèves étaient également très intéressés par les concours culinaires. Comme Benjamin vise une cuisine d’excellence, il participe à différents concours et raconte comment il s’y prépare. Les concours auxquels il a participé se font en équipe. Il travaille alors avec une coéquipière, Laurine Muller. Les deux professionnels doivent établir une recette à partir des ingrédients imposés et s’entraînent ensuite durant 3 ou 4 mois. Le jour J, l’équipe dispose de 3 heures pour finaliser le plat et le dessert. En 2024, les deux lauréats ont remporté le second prix pour la cuisine et la pâtisserie pour le « Trophée Mille International » et en 2023 le 1er prix lors de la finale nationale ! Benjamin va devenir membre du jury pour l’année 2025 !

Le jour J, l’équipe dispose de 3 heures pour finaliser le plat et le dessert. En 2024, les deux lauréats ont remporté le second prix pour la cuisine et la pâtisserie pour le « Trophée Mille International » et en 2023 le 1er prix lors de la finale nationale ! Benjamin va devenir membre du jury pour l’année 2025 !

 Nous remercions Benjamin d’être venu au collège pour parler de son métier passion et de son expérience aux élèves !

mardi 3 décembre 2024

Une formation pour les délégués de classe

 Jeudi 14 novembre, Madame Divay, Conseillère Principale d'Education et Mme Fornecker, professeure-documentaliste ont animé une formation pour les délégués de 6eme et 5ème en salle Malraux de 8 heures à 10 heures.

Au cours de cette formation, les représentants des élèves ont pris connaissance du Dispositif phare (plan de prévention et de lutte contre le harcèlement) au sein de l'établissement, de la composition de l'équipe ressource composée de 6 adultes du collège et de son mode de fonctionnement.



Le projet d'Ambassadeurs de lutte contre le harcèlement leur a été présenté et une enquête sur le bien être au collège Malraux leur a été proposée.

Le conseil de vie collégienne a fait l'objet d'une explication détaillée, de nombreux élèves ont proposé leur candidature.

Un goûter composé de brioches et de chocolat chaud leur a été servi avant une reprise du travail sur le thème des conseils de classe : comment le préparer avec le professeur principal et la classe, quelle attitude adopter et comment intervenir. Des documents sur tous les thèmes abordés leur ont été distribués.

Vendredi 15 novembre en S0, les délégués de 4ème et de 3ème ont également été sensibilisés au Dispositif Phare par la Conseillère Principale d'Education, ainsi qu'au CVC.

Bravo aux délégués pour leur travail et leur implication dans les projets !

Une prochaine rencontre est déjà prévue, après les conseils de classe, toujours dans la bonne humeur et la convivialité !

samedi 23 novembre 2024

Découverte des métiers : ingénieur

 Parcours des métiers : les élèves de 4ème et de 3ème rencontrent Mme Jourdan.

 C’est dans le cadre du projet découverte des métiers qu’a été accueillie Perrine Jourdan, ingénieure et mère de deux élèves du collège jeudi 14 novembre. 

 Mme Jourdan a témoigné de son parcours et du métier d’ingénieur. Tout d’abord, elle a  donné une définition du métier : c’est créer des produits, concevoir des systèmes et réaliser des services. 


 

Le métier d’ingénieur est multiple. Il s’exerce dans plusieurs domaines (informatique, industrie, bâtiment, agroalimentaire, chimie, pharmacie…). L’ingénieur peut exercer différentes fonctions : études, recherche/développement, production, méthodes, qualité et achats.

Elle a ensuite expliqué comment devenir ingénieur :


Enfin, elle a raconté son parcours. Après un baccalauréat scientifiquespécialité mathématiques, elle a intégré  l’université de technologie de Compiègne (école d’ingénieurs), en Génie mécanique avec une spécialité design industriel. Les ingénieurs diplômés en ingénierie mécanique sont, par exemple, capables de concevoir  des systèmes mécaniques robustes et sûrs en tenant compte des facteurs économiques, ergonomiques et esthétiques, proposer des matériaux adaptés en regard des contraintes et des propriétés attendues, intégrer la dimension vibratoire et acoustique dans la conception mécanique.

 
A la sortie de l’école, elle a travaillé pour Renault comme ingénieure ergonome, puis en Allemagne pour John Deere (fabricant de machines agricoles)  comme ingénieure développement cabine, responsable projet essais et validation et comme cheffe de projet amélioration continue. Depuis plusieurs années, elle a rejoint  la SNCF, d’abord pour la c
onception  et les aménagements intérieurs des TGV, puis comme responsable dun bureau d’études système et électrotechnique, enfin comme responsable processus ingénierie de maintenance.

 Pour conclure, Mme Jourdan a présenté quelques chiffres : il y a 200 écoles dingénieurs en France qui forment plus de 46 000 ingénieurs chaque année. Parmi les ingénieurs en activité, seulement  24% sont des femmes. 85% des  jeunes diplômés trouvent un travail dans les 2 mois.

Elle a aussi répondu aux nombreuses questions des élèves comme le salaire dun ingénieur qui varie en fonctions de nombreux critères (en moyenne 2000 euros mensuels pour un débutant) ou le niveau en mathématiques au lycée requis pour les études dingénieur.

 Un grand merci pour son témoignage

 

Découverte des métiers : gendarme

 Parcours des métiers : les élèves de 4ème et de 3ème rencontrent Noémie et Lona deux gendarmes.

C’est dans le cadre du projet découverte des métiers en 3ème qu’ont été accueillies au CDI lundi 04 novembre les deux jeunes femmes. 

 

Les intervenantes ont commencé par expliquer aux élèves que la gendarmerie faisait partie de l’armée et qu’on pouvait y entrer à tout âge. Il faut pour cela être de nationalité française et être âgé de 17 ans au moins. Elles ont parlé de leurs parcours personnels.

 

Noémie a 4 années d’ancienneté dans la gendarmerie. Après avoir passé son Baccalauréat série Economie et Social et suivi une faculté de sport à Montpellier, elle a passé à l’âge de 21 ans le concours pour être sous-officier. Une première sélection des candidats a eu lieu avec une épreuve écrite puis orale. Ont suivis des épreuves sportives, des petits tests psycho-techniques et un rendez-vous chez un psychologue ainsi qu’une visite médicale. Noémie explique que les élèves sont ensuite affectés durant 10 mois dans l’une des six écoles de sous-officiers à Chateaulin, Chaumont, Dijon, Montluçon, Rochefort ou Tulle. Ce sont des écoles militaires en internat. Les élèves portent toute la journée un treillis et la discipline est omniprésente. Les filles doivent avoir les cheveux attachés et ne pas avoir de vernis aux ongles. Noémie explique qu’elle a découvert le métier en ayant des responsabilités.


Lona a neuf années d’ancienneté.Après l’obtention du Bac série Economie et Social elle entre en tant que gendarme adjoint volontaire dans la gendarmerie. C’est un contrat à durée déterminée de deux ans renouvelable 3 ans proposé aux jeunes de 18 à 26 ans. Le salaire est minoré par rapport à celui du sous-officier. Le passage par une école militaire est obligatoire et dure trois mois. A la sortie le jeune engagé volontaire est affecté dans une brigade et seconde les gendarmes. Le gendarme adjoint volontaire est toujours accompagné d’un sous-officier plus âgé. Lona a trouvé ce parcours très enrichissant car elle a pu découvrir le métier progressivement en acquérant de l’expérience. Au bout de 4 ans elle passe en interne le concours de sous-officier.

 


L’avantage des écoles militaires est qu’elles sont gratuites et les élèves perçoivent un salaire.

Les élèves à l’école militaire sont notés sur tout ce qui relève du sport : parcours du combattant, bivouac en forêt, … mais aussi des différents cours enseignés et des capacités à prendre une plainte, traiter une procédure. Les élèves qui arrivent en tête de classement peuvent choisir leurs affectations.

Noémie et Lona expliquent qu’il existe trois corps :

·        La gendarmerie départementale avec les brigades. Les gendarmes recueillent les plaintes, enquêtent, gèrent des interventions, font des comptes rendus mais peuvent aussi faire des contrôles d’alcoolémie. Leur poste change régulièrement. Un jour, on est à l’accueil, l’autre à un bureau, un autre encore à l’extérieur pour faire de la police routière… On travaille la nuit et les week-ends à tour de rôle.

 ·        La gendarmerie mobile. On se déplace souvent à l’étranger, dans les territoires ultra-marins. Souvent ce sont des hommes robustes et très sportifs car il faut encadrer des manifestations et aller au contact. Les missions peuvent durer  trois mois et plusieurs départs peuvent avoir lieu dans l’année.

·        La Garde républicaine à Paris qui sécurise les bâtiments et les Gardes à cheval qui font de patrouilles.

 Les deux gendarmes précisent que pour être officier il faut passer un concours avec un niveau BAC + 5. On peut aussi gravir les échelons pour être lieutenant, capitaine ou commandant en passant des concours internes. Mais à ce moment-là il y a une obligation de muter, de changer de région.

Les élèves ont écouté avec beaucoup d’intérêt les intervenantes. Nous remercions Noémie et Lona pour leurs témoignages.

 

vendredi 15 novembre 2024

"La santé de la tête aux pieds" : Mme Maquin, infirmière au collège, rencontre toutes les classes de 6ème

Mme Maquin, la nouvelle infirmière du collège, a passé une heure avec chaque classe de 6ème pour parler de santé. L’intervention auprès des élèves vise à ouvrir le débat sur « Comment être dans de bonnes conditions pour apprendre ? ».


 On y parle d’avoir un esprit sain – c’est-à-dire le plus libre possible de soucis (avec les copains/copines, la famille, le collège…) - dans un corps sain (pour paraphraser la célèbre maxime !) : alimentation équilibrée, petit déjeuner, activité physique à augmenter pour la plupart, sommeil à ne pas négliger et utilisation limitée des écrans… sans oublier la visite annuelle chez le dentiste et l’ophtalmologiste ainsi que quelques conseils d’hygiène, la puberté approchant… Vous trouverez ci-joint la fiche de conseils distribuée à vos enfants… elle reste valable pour petits et grands !