vendredi 22 décembre 2023

Des élèves de 3ème rencontrent des étudiants

 

Parcours des métiers : les élèves de 3ème rencontrent Victor, étudiant en humanités qui a comme projet de devenir professeur de philosophie et Manon, étudiante en troisième année de médecine.

C’est dans le cadre du projet découverte des métiers en 3ème qu’ont été accueillis au CDI vendredi 15 décembre à 11 heures les deux jeunes gens grâce à Mme Kremer notre infirmière. En effet, sachant que Mme Tardivaud et Mme Fornecker étaient en quête d’étudiants de domaines différents, Mme Kremer en a parlé à son fils Victor et à sa belle-fille Manon. Tous deux ont accepté d’emblée de venir nous parler de leurs parcours.

 


Après s’être présentés, Victor et Manon ont répondu aux nombreuses questions des élèves :

« A notre âge saviez-vous ce que vous vouliez faire plus tard ? »

« Quelles options avez-vous prises ? Peut-on changer de filière ?»

« Continuez-vous à avoir des cours de langue étrangère ?»

« Quel est le coût des études ? »


Et aussi un constat : « Pour faire des études, beaucoup de gens disent qu’il faut s’accrocher ! » Victor qui fait une licence pluridisciplinaire : lettres, histoire, philosophie, …dit qu’il a une vingtaine d’heures de cours mais énormément de travail personnel. Ce n’est pas son cas dans son cursus, mais il explique que, lorsque l’on choisit d’aller en classes préparatoires en lettres par exemple, on a en plus toutes les semaines des « colles » : interrogations orales qui durent 1 à 2 heures. Il faut un travail soutenu et régulier. Et précise qu’il est impensable de ne pas être présent aux cours magistraux car sinon on perd vite le fil. Il explique aux élèves ce qu’est un cours magistral.


Manon décrit sa première année de médecine où elle a travaillé sans relâche sacrifiant tous ses week-ends, soirées en famille ou entre amis. Ses journées étaient rythmées : 8 h à 12 h 00 travail, pause méridienne d’une heure pour manger, reprise du travail jusqu’à 19 h 00 avec une pause de 30 minutes pour marcher et s’aérer. Elle dit que c’était très dur car il y avait une quantité astronomique de cours à assimiler et qu’il fallait s’organiser. Mais au final cela a été payant puisqu’elle a réussi le concours.

 Dans un premier temps seuls 10 % des élèves sont retenus et on donne une seconde chance aux 30 % des élèves qui suivent au niveau du classement. Ces derniers passent des oraux et seuls 30 % sont retenus pour être médecin. Au final 20 % des candidats sont retenus. Les étudiants non pris en médecine et qui ont passé les oraux peuvent prétendre à suivre des études de kiné, sage-femmes, … Les autres étudiants peuvent intégrer une seconde année à la faculté dans une matière choisie au préalable : SVT, sciences physiques, mathématiques, droit, psychologie …Il est aussi possible de refaire une première année en passant par des passerelles.

 

Manon explique aussi que 80 % des étudiants en médecine s’inscrivent à des cours de préparation. Souvent il est très difficile de prendre des notes et de comprendre ce que les professeurs expliquent en cours. Aussi s’inscrire à une préparation permet de disposer du cours bien écrit avec des schémas clairs sous format papier. 

 

A la question « Comment vous organisez-vous pour réviser ? Victor répond qu’il prend des notes, il a besoin d’écrire… D’autres ont besoin de lire, de faire des schémas, … Chacun doit trouver la méthode qui lui convient.

 
A la question « Quelle moyenne aviez-vous en 3ème et en seconde ? » les étudiants ont répondu entre 17,5 et 18. Ils ont précisé que la classe de seconde était une 3ème ++ c’est-à-dire une 3ème avec un niveau supérieur et plus d’exigence mais que le vrai changement c’était la classe de 1ère.

Les deux étudiants ont aussi fait découvrir aux élèves le fonctionnement de Parcourssup : l’inscription, les vœux, la lettre de motivation...

 

Les élèves se sont montrés extrêmement intéressés et les questions n’ont pas arrêté de fuser. A 12 H 20 il a fallu malheureusement arrêter les questions/réponses. Les élèves ont énormément apprécié de pouvoir échanger avec ces étudiants qui il y a peu de temps encore étaient assis sur les bancs du collège et du lycée. La séance s’est terminée par une salve d’applaudissements de la part de nos élèves.

Nous remercions Victor et Manon de s’être déplacés au collège et d’avoir témoigné de leurs expériences et parcours.

 

jeudi 21 décembre 2023

Les classes de 5ème découvrent le burlesque avec le film « Le Mécano de la General »

 


Toutes les classes se sont rendues avec leurs professeures de français au cinéma de Brumath entre le 14 novembre et le 11 décembre pour assister au film du patrimoine programmé au premier trimestre dans le cadre de « Collège au cinéma ».

Pour certains élèves c’était une première de regarder  un film du cinéma muet. Pas complètement muet car il y avait tout du long  de la musique et des bruitages. Mais il fallait tout de même rester concentré pour suivre le fil de l’histoire et saisir toutes les subtilités.

De retour au collège la séance s’est poursuivie au CDI où Mme Fornecker avait préparé un diaporama pour présenter les débuts du cinéma muet, le contexte spatio-temporel et la vie du réalisateur et cascadeur que fut  Buster Keaton. Dans l’ensemble les élèves, contre toute attente, ont aimé le film qui les a intrigués et finalement intéressés. Les professeurs ont poursuivi le travail en classe.

 

Une intervention sur le harcèlement en classe de 6ème

 Mercredi 20 décembre chaque classe de 6ème a été divisée en deux groupes afin de participer à une animation d'une durée de deux heures.

 

Dans un premier temps il s'agissait de définir le harcèlement et les différentes formes qu'il revêt. Puis les élèves se sont prêtés à un jeu de rôle suivi d'un travail en groupeS : que faire en cas de harcèlement ? Quelles mesures prendre pour lutter contre le harcèlement ? Comment aider l'élève harcelé ?

Les élèves avaient déjà de bonnes connaissances du sujet et ont apprécié l'intervention.

Découverte des métiers : menuisier

 Parcours des métiers : les élèves de 3ème rencontrent M. ENNESSER.

Mme Tardivaud et Mme Fornecker dans le cadre du projet découverte des métiers ont sollicité M. Ennesser, responsable d’une menuiserie familiale à Kilstett.  La séance a eu lieu lundi 18 décembre au CDI.

 

M. Ennesser a commencé par présenter l’historique de l’entreprise afin de faire le parallèle avec l’évolution de la profession. Son grand-père qui a créé l’entreprise a uniquement travaillé le bois pour fabriquer des portes, fenêtres, volets,…Progressivement les choses ont évolué et aujourd’hui le menuisier travaille aussi des résines, du vernis, du plastique, du cuir, du verre et parfois un mélange de matériaux.

 M. Ennesser précise que son entreprise fait surtout du sur mesure car souvent il ne s’agit pas de maisons neuves.  Le client vient avec un projet et il faut trouver des solutions en fonction de la configuration des lieux. Il y a des contraintes de volume, de dimensionnement. Sans cesse, le menuisier devient aussi agenceur d’espaces et ébéniste : travail de restauration, de placage, travail sur des bois plus ou moins précieux,…  Tout cela requiert un travail de précision :

·        Au niveau de la conception : travail de préparation, de dessins, d’études…

·        Au niveau de la fabrication en atelier ;

·        Au niveau de la pose.

L’artisan insiste beaucoup sur le travail d’équipe : l’un crée, l’autre fabrique et le dernier pose. Pour chaque projet il réunit l’équipe composée de 7 personnes (dont son épouse et son fils aîné) et prend en compte l’avis des uns et des autres. Il faut qu’il y ait une bonne entente et que « le noyau soit soudé ». Le travail fini doit être précis et correspondre à l’attente du client car le « client est aussi le payeur. Pour que le client paie il doit être satisfait ! »

L’artisan insiste sur l’importance des mathématiques et surtout de la géométrie car il faut savoir faire des plans, calculer des angles,… :

« C’est un lien entre ce qu’on apprend à l’école et la vraie vie ! La vie professionnelle » dit-il.

Il rajoute :

« En menuiserie rien n’est jamais simple car sans cesse le menuisier doit s’adapter car au niveau des corps de métier il intervient en dernier après le plombier, l’électricien,… ». Aussi dans son entreprise, les professionnels acquièrent au fil des années des notions dans ces divers domaines.

 

Parcours professionnel :

L’artisan nous parle de son parcours : bac pro dans les métiers du bois et ensuite un BTS dans le même domaine. Et ce qu’il n’a pas acquis à l’école, il l’a appris dans l’entreprise familiale : fabrication, pose, …

Pour un jeune qui veut apprendre le métier après la 3ème, plusieurs parcours sont possibles:

-         S’inscrire dans un centre de formation (CFA) pour préparer un CAP ;

-         Trouver un patron et faire de l’alternance : deux semaines à l’école suivies de six semaines dans l’entreprise. A ce moment-là le jeune devient salarié. M. Ennesser a un jeune apprenti cette année qui était l’an dernier en 3ème dans notre collège ;

-         Il est aussi possible d’intégrer les compagnons du devoir ;

-         Préparer un bac professionnel ou technique. Pouvoir ensuite s’inscrire en BTS ou devenir ingénieur dans les métiers du bois et de l’habitat.

 L’artisan pour conclure a invité les élèves présents ou tous ceux qui seraient intéressés à le contacter pour une visite de l’atelier et pour avoir des informations complémentaires.

 Nous remercions M. Ennesser d’avoir répondu à notre invitation. L’intervention nous a permis de découvrir la diversité du métier et la réalité du terrain.

 

 

 

 

 

Repas de Noël : ambiance de fête au restaurant scolaire

 


 

 


Grand merci à tous !