jeudi 29 février 2024

Le club éco-couture reprend ses activités

 

Le club éco-couture a repris ses activités depuis la rentrée de janvier. Sur inscription, des groupes d’élèves (de sixième pour le moment) sont invités par Mme Rauch et Mme Reuther à créer des petits objets aussi utiles que durables. Dans ces premières sessions, des pochettes cadeaux et des lingettes réutilisables ou encore des housses pour microscopes ont donc été confectionnées.





Les prochaines sessions permettront aux élèves de réaliser des couvertures de cahier en tissu. Bien plus solides et plus créatives que le plastique, ces couvertures sont de plus très faciles à fabriquer avec un minimum de connaissances en couture. Les inscriptions démarreront après les vacances de février.







dimanche 25 février 2024

Découverte des métiers : les Compagnons du Devoir

 

 Parcours des métiers : les élèves de 4ème et de 3ème découvrent le compagnonnage

Mme Elise Pepin Felline est intervenue au CDI jeudi 22 février 2024 de 8 h à 9 h pour présenter aux élèves volontaires les métiers et les règles de l’association.

L’intervenante a commencé par présenter aux élèves un diaporama où il s’agissait de deviner et décrire les différents métiers du compagnonnage. Certains connus : charpentier, menuisier, ébéniste, charcutier, fromager, vigneron, … D’autres moins : chaudronnier, fondeur, climatiseur, frigoriste, cellier-garnisseur, tonnelier, maréchal-ferrant, …


 

Elle a également expliqué le principe de l’alternance : six semaines en entreprise et deux semaines en centre de formation. En 1ère année d’apprentissage, le jeune touche 50 % du SMIG à savoir 870 euros net par mois. Comme l’apprenti travaille il n’a plus droit aux congés scolaires mais à cinq semaines de congés par an.

Mme PepinFelline explique que la richesse d’une formation chez les Compagnons est le voyage. Elle prend l’exemple de la pâtisserie qui n’est pas la même en Alsace que dans le sud de la France. D’où l’importance de se former dans d’autres régions et pourquoi pas dans d’autres pays comme le Japon !

L’intervenante rappelle que chaque année des journées  portes ouvertes sont organiséesau mois de janvier et mars au 1 Place Vitruve à Strasbourg.

vendredi 23 février 2024

Découverte des métiers : avocat

 

Parcours des métiers : les élèves  rencontrent une avocate

Mme Tardivaud et Mme Fornecker dans le cadre du projet découverte des métiers ont invité Laura Claus,  jeune avocate au Barreau de Strasbourg.  La séance a eu lieu lundi 19 février au CDI.

 Laura a commencé par parler de son parcours. Très tôt, dès les années collège elle a su qu’elle voulait être avocate.  Aussi une fois passé son Baccalauréat, c’est tout naturellement qu’elle s’est inscrite  à la faculté de droit à Strasbourg. Après avoir obtenu sa licence (BAC +3), elle s’est inscrite à un Master spécialisé en droit du travail. Le master se prépare en deux ans : M1 et M2. Laura a choisi de passer sa deuxième année de master en alternance. Ce qui lui a permis de continuer ses études à la faculté mais aussi de mettre un pied en entreprise puisqu’il s’agissait alternativement de suivre les cours à la faculté pendant une semaine et de travailler en entreprise pendant trois semaines. Ce qui était très formateur. 

 La jeune étudiante a ensuite passé avec succès le concours pour entrer à l’ERAGE - École régionale des avocats du Grand Est qui se situe Rue Brûlée à Strasbourg. Laura précise que les tentatives pour passer le concours sont limitées à trois. Il existe une passerelle pour entrer dans cette école : justifier de 8 années d’expérience en tant que juriste et passer une épreuve de déontologie.

La durée d’études à l’école d’avocats est de deux ans. Les six premiers mois sont consacrés à l’étude des règles de déontologie, de management de cabinet mais aussi des ateliers de plaidoirie. Deux stages d’une durée de six mois chacun doivent être effectués :

-         Un stage dans une structure qui n’a pas de lien direct avec les fonctions d’avocat. On parle alors de PPI : Projet Personnel Individuel. L’élève en fonction de ses intérêts va faire un stage de son choix dans  une entreprise, au tribunal, une association, un cabinet de notaires ou d’expert-comptable, …

-         L’autre stage dans un cabinet d’avocat. Il s’agit là d’une entrée en douceur dans le métier. Le stagiaire va progressivement devoir prendre des responsabilités : mener des entretiens avec les clients, rédiger des conclusions.


L'école d'avocats se termine par un dernier examen pour les étudiants, le  CAPA : Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat. Une partie se passe à l’écrit et l’autre à l’oral.  Il est possible de pratiquer notamment du droit civil, droit pénal, droit administratif, droit du travail,… Pour plus d'informations :

https://www.cnb.avocat.fr/fr/toutes-les-conditions-dacces-la-profession 


Après l’obtention du CAPA, le nouvel avocat prête serment devant la cour d'appel.  Il jure « d’exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ».

 A l’issue de ce parcours de sept ans, le nouveau diplômé va pouvoir s’inscrire au barreau d’une grande ville de son choix. Ensuite il pourra intégrer un cabinet en tant que salarié ou comme collaborateur libéral. Ou encore, mais c’est moins courant, s’installer directement à son compte.

 


Les élèves sont venus nombreux assister à la séance et étaient impressionnés. La plupart n’avaient jamais été mis en  présence d’un avocat et étaient intimidés. Le métier attire mais tous savent que le parcours est difficile. Laura a su se mettre au niveau des élèves, leur parler avec simplicité, les encourager aussi «On peut y arriver ». Elle est venue en apportant sa robe d’avocate et a expliqué la symbolique « La robe est ce qui sépare la personne qu’on est et le rôle qu’on a à jouer pour exercer le droit, pour défendre ce qui est le plus juste ». Pour l’auditoire, la robe inspire un sentiment de respect. 

Les élèves posent des questions :

« Est-ce que vous avez le droit de refuser des clients ? »

« Comment faites-vous pour tout retenir ? »

« Les avocats sont-ils très demandés sur le marché du travail ? »

 

Laura a répondu avec beaucoup de sincérité et de précision aux diverses questions. Nous la remercions d’être venue au collège et d’avoir parlé avec passion de son métier.

lundi 19 février 2024

Découverte des métiers : cuisinier

 Parcours des métiers : les élèves  rencontrent un chef étoilé

Mme Tardivaud et Mme Fornecker dans le cadre du projet découverte des métiers ont invité Gilles Leininger,  chef étoilé du restaurant Le Jardin Secret à La Wantzenau.  La séance a eu lieu lundi 12 février au CDI.

https://restaurant-jardinsecret.fr/ 

 

M. Leininger  a d’abord parlé de son parcours. Il était élève au collège de La Wantzenau. En classe de 3ème, il a  fait son stage en entreprise au restaurant Le Crocodile à Strasbourg (à l’époque le restaurant avait 3 étoiles) d’Emile Jung. « Cela a été  une expérience  inoubliable ». Il choisit cette voie et fait son CAP cuisine en alternance dans cette grande maison. Son CAP obtenu, il poursuit avec un CAP pâtisserie, confiseur et chocolatier puis un Bac pro restauration en alternance. Il travaille ensuite dans différents restaurants. En 2004, il arrive au restaurant Le Jardin Secret puis à 26 ans, en 2009, il se met à son compte.


 

 Il obtient sa première étoile en 2021. Gilles aime la compétition et a participé à de nombreux concours. Il remporte par exemple  en 2018 le trophée Masse qui récompense le savoir-faire autour du  foie gras,  la 4ème place du concours du Bocuse d’Or en 2019 ainsi que le prix de la meilleure assiette et  arrive jusqu’en demi-finale de l’examen du MOF (Meilleurs Ouvriers de France).

 


 

Gilles a expliqué qu’aujourd’hui il existe de nombreux métiers dans le domaine de la restauration. C’est un domaine qui manque de personnel donc qui recrute et aujourd’hui avec des salaires plus élevés. C’est un métier où il faut travailler beaucoup, se former avec l’expérience et acquérir un savoir-faire. La gastronomie française est réputée dans le monde, un cuisinier formé en France est recherché partout dans le monde.

 

Gilles nous a aussi raconté son quotidien. Dans un restaurant , le chef travaille avec une brigade hiérarchisée et spécialisée dans différentes tâches. C’est du stress car on « veut toujours offrir le meilleur service, donner du plaisir ». C’est de l’art, l’assiette doit être bonne et visuellement belle. Chaque chef a son identité culinaire. Gilles cherche des produits frais,  de qualité et français. Il a plusieurs fournisseurs, souvent de la région. Il ne travaille pas avec les grossistes.

Enfin, le chef a interrogé à son tour les élèves pour comprendre  ce qui leur plaisait dans ce métier, pour savoir s’ils aimaient cuisiner ou pâtisser.

Nous remercions Gilles Leininger pour cet échange avec les élèves. Il a parlé avec  passion de son métier.

Les métiers et formations se font soit au lycée hôtelier Alexandre Dumas, soit au CEFPPA à Illkirch. Les formations sont nombreuses (après la 3eou après le bac)

Après la 3par exemple :

Cuisine

Cuisine

Service en salle

Commercialisation et services en restauration

CAP en apprentissage ou  alternance ou pas, 2 ans

Bac pro 3 ans ou 2 ans si déjà le CAP

CAP, 2 ans, apprentissage ou alternance

Bac pro 3 ans ou 2 ans si déjà CAP

Poursuivre avec : Bac pro, brevet professionnel ou certificat de spécialisation

Poursuivre avec : brevet professionnel, certification de spécialisation ou BTS Management en hôtellerie -Restauration

Poursuivre avec : bac pro, brevet professionnel ou certificat spécialisation

Poursuivre avec : brevet professionnel, certification de spécialisation ou BTS Management en hôtellerie -Restauration

 https://lyceealexandredumas.eu/

  https://www.cefppa.eu/formations-hotellerie-restauration/


vendredi 16 février 2024

Des élèves découvrent le Karneval/Fasnacht à Wolfach

 

Le 12 février 2024, les classes d’allemand de 5ème B bilingues de Mme Schneider, de 4ème A de Mme Riedinger et de 3A de Mme Latger se sont rendus au Karneval/Fasnacht de Wolfach, petite ville de la Forêt Noire située sur les rives de la Kinzig.

 


« Narri », c’est l’appel lancé par les carnavaliers, « Narro », c’est la réponse des spectateurs. Un magnifique défilé, illustré par le diaporama joint, qui donnera une idée de l’ambiance :

 https://photos.app.goo.gl/ds4k4LZJVi3kKHYi7

 Les élèves ont été poursuivis par les sorcières, enfermés dans la tour aux confettis, dans laquelle ils ont descendu un tobogan, cheveux ébouriffés !

 


Ils ont pu admirer les magnifiques masques en bois laqué, les costumes faits de plumes, de coquilles de noix, et d’autres matériaux originaux et fragiles. Autrefois, les costumes étaient transmis de générations en génération, coudre tout un costume en coquilles de noix prenait un certain temps et avait aussi un coût ! Certains élèves s’étaient aussi déguisés. Tout comme les enseignants …


 


Parmi les spécificités une « Streckschere », une longue pince articulée qui tente de se saisir d’objets par exemple de chapeaux ou du sac à main de Mme Latger …

 Les élèves ont attrapé au vol les nombreux bonbons lancés dans la foule. Certains ont utilisé leur temps libre pour acheter et goûter les Krapfen (beignets).

 


 « Narri, Narro »
à l’année prochaine pour fêter le Rosenmontag 2025 !