Dans le cadre du programme de
français de 4ème, « La ville, lieu de tous les possibles », les élèves de 4C ont rédigé chacun un texte sur des villes ou
villages où ils habitent, ont habité ou qu’ils aimeraient visiter. Voici
quelques textes.
Texte
1 écrit par Clara F
Luleå est située en Suède, juste au-dessous du cercle
polaire arctique, dans le comté de Norrbotten. Elle est bâtie sur une presqu’île
entourée d’une forêt de conifères et de la mer Baltique, telle une ville
importante au milieu de nulle part. Elle s’étend à l’horizon, six mois de l’année
sous un brillant soleil, et les six autres sous le clair de lune. Le port est sa
plus grande source de revenus, il se découpe sur une mer tantôt calme, tantôt
gelée.
Une grande partie de l’ancienne ville ayant brûlé lors d’un
incendie, les nouvelles maisons sont construites en damier, sur plusieurs étages,
généralement deux ou trois. Ces bâtiments ont notamment des échoppes au
rez-de-chaussée et des appartements au-dessus. Mais cela n’empêche pas
quelques sombres ruelles de se faufiler dans des petits recoins.
En hiver, lorsque la brume arrive et que la neige s’amoncelle
sur les toits, on découvre une nouvelle facette de Luleå : mystérieuse et
resplendissante sous son manteau blanc. À cette période, les rues sont presque
désertes et la ville semble endormie. La nuit, les aurores boréales et les
lumières nous font encore découvrir une autre ville, bien plus colorée que le
jour.
Depuis les
collines avoisinantes, on distingue la flèche
noire de la cathédrale, la « Luleå domkyrka », se détachant sur la
basse ville. Elle est bâtie selon un style néo-gothique, et ses façades rouges
aux extrémités blanches se fondent parfaitement avec le reste de l’architecture
de Luleå. Qu’elle ait un aspect anguleux, voire agressif de l’extérieur est en contradiction avec son côté chaleureux, sa blancheur et ses voûtes arrondies à l’intérieur.
Luleå m’inspire beaucoup, notamment à cause des changements de
couleurs selon les saisons et le cycle jour-nuit. C’est aussi la ville d’un de mes
groupes de musique préférés, et j’ai un penchant pour les pays scandinaves, que
ça soit pour leur culture, leur mythologie ou la sympathie et la responsabilité
des gens de là-bas.
Texte 2 écrit par Clara S
La Wantzenau est un village situé en Alsace,
au Nord de Strasbourg, le long du Rhin, entre Vosges et Forêt Noire.C’est un
gros bourg, traversé par un grand axe principal mais on trouve aussi de petites
rues qui serpentent à travers le village. Il est entouré par des champs, des
prés, et la forêt rhénane, si particulière avec ses lianes et ses digues. On
peut y visiter un parc où sont regroupées toutes sortes d’animaux : des
daims, des paons, et des chouettes.
Commerces,
écoles et mairie bordent la rue principale tandis que l’église est excentrée.
De nombreuses maisons alsaciennes à deux étages, peintes dans des couleurs
vives, plantées dans de grandes cours au fond desquelles se dresse la grange
créent une ambiance pittoresque. Parfois, elles sont occupées par des
restaurants gastronomiques très connus.
L’hiver
et l’automne ne sont pas les meilleures saisons à La Wantzenau : il fait
froid, il neige, il gèle ; le brouillard et l’humidité règnent en maîtres.
Tout semble terne et triste. Le village est beaucoup plus agréable en été et au
printemps. Il est fleuri et coloré ; les hirondelles nichent sous les
toits et sur l’Ill voguent cygnes et canards suivis de leurs petits.
Ma
rue est assez typique. On y trouve un petit bistrot où se réunissent les
habitants du quartier. J’habite un immeuble neuf entouré de maisons
alsaciennes : c’est un endroit où je me sens bien. Et dans mon village je
me sens chez moi.
Texte 3 écrit par Clara L
São Paulo est une ville située dans l’état
du même nom dans le Sud du Brésil. C’est une métropole à laquelle se rattachent
de nombreux villes et villages. On y trouve des maisons individuelles, mais le
plus grand nombre des habitations est composé d’immeubles. La ville est divisée
en quartiers comme Villa Mariana, Pacaebu et Perdizes…
Des parcs, plantés de
toutes sortes d’arbres - accacias, agrémentent la ville. Les saisons ne sont pas très
faciles à distinguer. En hiver et en automne la ville est terne et ennuyeuse.
Au printemps et en été elle est beaucoup plus vivante et ensoleillée. Pour moi,
São Paulo est une ville où il ne fait jamais froid.
Ma rue était vraiment
particulière. Elle était tout en montées et descentes. L’immeuble où je vivais
était en forme de U et comptait vingt étages. Il est entouré de balcons aux
vitrages turquoise. Plus loin, la rue devient commerçante: librairies,
supermarchés, papeteries, et restaurants se relaient.
São Paulo est la ville où
ma mère a grandi et où j’ai passé mon enfance. Depuis que je vis en France, j’y
retourne régulièrement avec grand plaisir.