Visite
commentée des sculptures contemporaines/CEAAC
Traces
écrites des 4èmes A
« La première
œuvre que nous avons vue est une sculpture en bois de Jacques SENGER taillée
dans le tronc d'un arbre. Elle se trouve en hauteur et représente un humain
sans visage : c'est un archétype humain, c'est-à-dire une représentation
humaine réduite à l'essentiel. » Clément
« Le
Génie du lieu a été sculpté par Guilio PAOLINI. Il représente un homme aux traits réalistes
moulé dans du bronze à l'échelle un (taille réelle). Il est accroupi à côté
d'une sphère et pointe du doigt un lieu sur une carte de Pourtalès posée au
sol. Cette carte est reproduite plus loin à échelle réduite : sept petites
sphères sont posées dessus, elles
représentent les sept emplacements des autres sculptures du parc. Un peu plus
loin encore, une dernière carte de Pourtalès
est posée parterre mais celle-ci est trouée; le trou prend la forme
du parc. »
François
Propos
de Gérald Wagner du CEAAC : « Les cartes
peuvent indiquer un lieu, elles peuvent être réelles, imaginaires ou
incertaines, il y a des « vraies cartes» et de « fausses
cartes ».
« La
forêt regarde et écourte est une œuvre de Claudio PARMIGGIANI (né en 1943).
C'est une sculpture de métal en bronze moulée en forme d'oereilles. Les arbres
ont des yeux comme gravés sur le tronc et les oreilles sont placées au pied de
chaque arbre. Il y a en tout sept oreilles. On ne voit jamais les sept ensemble
lorsque l'on regarde d'un seul point de vue. PARMIGGIOANI a décidé ceci pour
nous dire qu'on ne connaîtra jamais tout l'univres dans son ensemble. Cette
œuvre nous montre aussi que l'on apprend de la nature en l'écoutant et en
l'observant.»
Camille,
Blanche, Clara, Florine, Emma
« J'ai apprécié
la sortie car nous avons pu voir de belles sculptures et apprendre ce qu'elles
signifiaient. Ma préférée est The bowler, car
elle était très amusante et le principe très original. »
Mathieu et Joseph
« The bowler
est une sculpture en bronze de 305X85X224 cm. Elle a été sculptée par Barry
FLANAGAN et installée en 1992. Elle représente un lièvre anthropomorphique
s'apprêtant à lancer avec énergie sa balle de cricket, sport anglais par
excellence, d'où son nom. On éprouve un mélange de rire et d'inquiétude devant
cette œuvre. Elle exprime avec exagération un mouvement du corps grâce à la
démesure des pattes qui sont d'avantage semblables à des jambes. Le mouvement
est également évoqué par la matière (traces de modelage) qui montre le travail
plastique du sculpteur.
L'artiste évoque à la
fois les statues grecques antiques
(comme « Le Discobole »), un souvenir personnel et les héros de
bandes dessinées ou de dessins animés. »
Franck
et Marc, Bastien, Loan