vendredi 26 juin 2020

Des nouvelles du rucher pédagogique



Le 3 juin une nouvelle ruche (= ruche 2) est arrivée et a été placée juste à côté de la première. L’inspection des cadres a montré que l’essaim était installé sur 9 cadres, donc relativement développé déjà. Du couvain ouvert et fermé a été observé, la reine n’a pas été aperçue, mais le fait d’observer des œufs, ou des larves sans opercule démontre que la reine a pondu très récemment (moins de 8 jours) et est donc présente.
La ruche 1 s’est bien développée depuis son arrivée le 26 mai. Les abeilles se sont multipliées et il est temps de rajouter un second corps sur la ruche, qui devient donc « à deux étages ». Ce second corps contient lui aussi 10 cadres. Cependant, pour faciliter le travail des abeilles et les stimuler, des cadres du premier corps sont déplacés dans le deuxième. Toute cette organisation, dirigée par Dominique Pierre montre que l’apiculture ne s’improvise pas et qu’une formation et de l’expérience sont nécessaires pour conduire une ruche.
Le 4 juin, les premiers élèves de 6ème sont de retour au collège et peuvent tranquillement observer le va et vient des abeilles autour des ruches et même voir des abeilles butiner les fleurs le long de la baie vitrée du patio. 

Le 18 juin : nouvelle visite des ruches. La ruche 2, bien développée a elle aussi eu droit à un corps supplémentaire.
Un élément important du suivi des ruches a lieu : le comptage des varroas. Ces acariens sont à l’heure actuelle des ennemis redoutables des abeilles et des apiculteurs (en plus des pesticides). Ils infestent toutes les ruches et peuvent mettre en danger les colonies, il est donc indispensable de les surveiller. Les varroas se fixent sur les abeilles adultes et les larves, se nourrissent de leur hémolymphe, les affaiblissant ainsi et les rendant encore plus sensibles aux pesticides et aux maladies. Pendant 3 jours une plaque graissée a été glissée sous chacune des ruches ce qui a permis de recueillir les varroas tombés des abeilles. Un calcul permet d’estimer l’infestation des ruches. Heureusement, le nombre de varroas est faible.
Le lendemain deux groupes d’élèves de 6e ont pu observer avec Mme Reuther les varroas à la loupe et au microscope et en ont appris un peu plus sur la vie des abeilles.