D’abord l’I.A c’est quoi ? Alain Mielle, informaticien responsable de l’Intelligence artificielle au Conseil de l’Europe résume simplement : « C’est une machine qui essaie d’imiter l’homme. L’homme est fainéant et cherche toujours à faire faire le travail à sa place. » L’I.A serait d’après lui «stupide», un simple « perroquet probabiliste » qui répète sans comprendre .
La classe a d’abord assisté
à la projection d’un documentaire réalisé pour Arte en 2024 :
« Perdons-nous le contrôle de l’IA ? », qui a permis de désamorcer
quelques angoisses sur une éventuelle révolte de la machine contre l’homme.
L’I.A est un programme informatique qui simule nos connexions de neurones, qui
existe depuis 1950 et est utilisée dans la presse depuis plus de 25 ans !
Les correcteurs orthographiques sont des intelligences artificielles !
Elle ne peut pas être considérée comme une menace sérieuse puisque son
utilisation est délimitée, paramétrée par l’homme et qu’elle n’a pas (encore)
de corps pour appréhender le monde réel et le comprendre, interagir
physiquement avec le monde.
La projection a donné suite
à une discussion autour des avancées permises par l’I.A mais aussi des dangers
qu’elle représente notamment dans le domaine de la presse. Nous avons évoqué
les fake news et les deepfake, avec la projection d’une vidéo du média Brut nous
montrant des acteurs célèbres parlant dans différentes vidéos toutes
très réalistes mais fausses, générées par l’intelligence artificielle.

Une astuce : Perplexity, Google fact Check ou
Hoaxi sont des outils à notre disposition pour vérifier des informations ou la
fiabilité de certaines sources. Manipuler l’information constitue un
risque juridique conséquent. Mais pour résumer, les élèves ont compris que le
meilleur moyen de débusquer de fausses informations reste… l’intelligence
artificielle !