« L’après-midi du jeudi 4 mai, notre classe a quitté le collège à 13 heures pour se rendre au tribunal de grande instance à Strasbourg qui se situe rue Finkmatt à Strasbourg."
Cette sortie a lieu dans le cadre du cours d'éducation civique de 4ème dont l'objectif est de connaître le fonctionnement de la justice en France.1. Présentation des lieux
Nous avons pu admirer le Palais Historique qui date de la fin du XIXème siècle. Trois années ont été nécessaires à sa rénovation et ses portes ont été ouvertes en février de cette année.
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Notre classe dans le gros hall d'accueil |
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Le lieu est majestueux |
La salle d'audience de part et d'autre.

2. L'affaire Jean-Luc Vanherreweghe
Les élèves ont rédigé par groupes (3 à 4 élèves) un article pour le blog. Mme Tardivaud et Mme Fornecker ont fait une synthèse des meilleures compositions.
"Nous avons assisté à une partie du procès en appel de Jean-Luc Vanherreweghe, 47 ans. Il avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Haut-Rhin en décembre 2016 pour tentative d’assassinat. Il a fait appel pour réduire sa peine.
Retournons à la nuit fatidique du 1er au 2 octobre2014 dans un
square à Mulhouse où Jean-Luc Vanherreweghe, fortement alcoolisé, a porté cinq coups de couteau sur
Julien Simon, un trentenaire qui circulait à vélo. L’un des coups de couteau
aurait pu être fatal mais M. Simon s’en est miraculeusement sorti.
Les deux
hommes se connaissaient et ce serait pour se venger que M. Vanherreweghe a agressé M. Simon. D’après
deux témoins (absents à la barre mais dont les dépositions ont été lues par la
présidente), M. Vanherreweghe aurait été agressé par M. Simon quelques mois
plus tôt alors qu’il pêchait.
Nous avons pu entendre le témoignage de deux
médecins légistes et de l’inspecteur de police qui a arrêté M. Vanherreweghe
chez lui, peu de temps après les faits. Nous avons vu l’arme du crime, un
couteau papillon de taille moyenne.
Le ressenti et l'opinion des élèves
Beaucoup d’élèves de la classe ont ressenti beaucoup de peine pour l’accusé qui semblait brisé. En effet, la vie ne l’avait pas ménagé. Nous avons appris qu’à l’âge de 7 ans, il avait assisté au meurtre de sa mère, tuée d’une balle dans la tête par un voisin éconduit. Il a été placé en famille d’accueil avec un frère et une sœur, famille qu’il quittera à l’âge de 18 ans et où il aurait subi des violences.
Nous étions très curieux de connaître le
verdict. L’accusé a vu sa peine confirmée en appel à savoir quinze ans d’emprisonnement.
Nous estimons que la peine est trop lourde compte tenu des circonstances. D’après
nous, une peine juste aurait été de 10 ans. »