jeudi 12 janvier 2017

Des textes écrits par des élèves de 4C



Dans le cadre du programme de français de 4ème, « La ville, lieu de tous les possibles »,  les élèves de 4C  ont rédigé chacun un texte sur des villes ou villages où ils habitent, ont habité ou qu’ils aimeraient visiter. Voici quelques textes.
 

Texte 1 écrit par Clara F


           Luleå est située en Suède, juste au-dessous du cercle polaire arctique, dans le comté de Norrbotten. Elle est bâtie sur une presqu’île entourée d’une forêt de conifères et de la mer Baltique, telle une ville importante au milieu de nulle part. Elle s’étend à l’horizon, six mois de l’année sous un brillant soleil, et les six autres sous le clair de lune. Le port est sa plus grande source de revenus, il se découpe sur une mer tantôt calme, tantôt gelée.
        Une grande partie de l’ancienne ville ayant brûlé lors d’un incendie, les nouvelles maisons sont construites en damier, sur plusieurs étages, généralement deux ou trois. Ces bâtiments ont notamment des échoppes au rez-de-chaussée et des appartements au-dessus. Mais cela n’empêche pas quelques sombres ruelles de se faufiler dans des petits recoins.
           En hiver, lorsque la brume arrive et que la neige s’amoncelle sur les toits, on découvre une nouvelle facette de Luleå : mystérieuse et resplendissante sous son manteau blanc. À cette période, les rues sont presque désertes et la ville semble endormie. La nuit, les aurores boréales et les lumières nous font encore découvrir une autre ville, bien plus colorée que le jour.
            Depuis les collines avoisinantes, on distingue la flèche noire de la cathédrale, la « Luleå domkyrka », se détachant sur la basse ville. Elle est bâtie selon un style néo-gothique, et ses façades rouges aux extrémités blanches se fondent parfaitement avec le reste de l’architecture de Luleå. Qu’elle ait un aspect anguleux, voire agressif de l’extérieur est en contradiction avec son côté chaleureux, sa blancheur et ses voûtes arrondies à l’intérieur.
            Luleå m’inspire beaucoup, notamment à cause des changements de couleurs selon les saisons et le cycle jour-nuit. C’est aussi la ville d’un de mes groupes de musique préférés, et j’ai un penchant pour les pays scandinaves, que ça soit pour leur culture, leur mythologie ou la sympathie et la responsabilité des gens de là-bas.



Texte 2 écrit par Clara S 

 La Wantzenau est un village situé en Alsace, au Nord de Strasbourg, le long du Rhin, entre Vosges et Forêt Noire.C’est un gros bourg, traversé par un grand axe principal mais on trouve aussi de petites rues qui serpentent à travers le village. Il est entouré par des champs, des prés, et la forêt rhénane, si particulière avec ses lianes et ses digues. On peut y visiter un parc où sont regroupées toutes sortes d’animaux : des daims, des paons, et des chouettes.
            Commerces, écoles et mairie bordent la rue principale tandis que l’église est excentrée. De nombreuses maisons alsaciennes à deux étages, peintes dans des couleurs vives, plantées dans de grandes cours au fond desquelles se dresse la grange créent une ambiance pittoresque. Parfois, elles sont occupées par des restaurants gastronomiques très connus.
            L’hiver et l’automne ne sont pas les meilleures saisons à La Wantzenau : il fait froid, il neige, il gèle ; le brouillard et l’humidité règnent en maîtres. Tout semble terne et triste. Le village est beaucoup plus agréable en été et au printemps. Il est fleuri et coloré ; les hirondelles nichent sous les toits et sur l’Ill voguent cygnes et canards suivis de leurs petits.
            Ma rue est assez typique. On y trouve un petit bistrot où se réunissent les habitants du quartier. J’habite un immeuble neuf entouré de maisons alsaciennes : c’est un endroit où je me sens bien. Et dans mon village je me sens chez moi.
 

Texte 3 écrit par Clara L

       São Paulo est une ville située dans l’état du même nom dans le Sud du Brésil. C’est une métropole à laquelle se rattachent de nombreux villes et villages. On y trouve des maisons individuelles, mais le plus grand nombre des habitations est composé d’immeubles. La ville est divisée en quartiers comme Villa Mariana, Pacaebu et Perdizes…

         Des parcs, plantés de toutes sortes d’arbres - accacias,  agrémentent la ville. Les saisons ne sont pas très faciles à distinguer. En hiver et en automne la ville est terne et ennuyeuse. Au printemps et en été elle est beaucoup plus vivante et ensoleillée. Pour moi, São Paulo est une ville où il ne fait jamais froid.

         Ma rue était vraiment particulière. Elle était tout en montées et descentes. L’immeuble où je vivais était en forme de U et comptait vingt étages. Il est entouré de balcons aux vitrages turquoise. Plus loin, la rue devient commerçante: librairies, supermarchés, papeteries, et restaurants se relaient.

         São Paulo est la ville où ma mère a grandi et où j’ai passé mon enfance. Depuis que je vis en France, j’y retourne régulièrement avec grand plaisir.